Différentes techniques peuvent être utilisées pour la pose du parquet. Le choix dépend du type de revêtement à installer, du support et de l’esthétique recherchée. Il existe en tout 3 types de pose :
- La pose flottante
- La pose collée
- La pose clouée
Cette technique de pose est la plus facile à mettre en œuvre : elle consiste à poser les lames sur une sous-couche en mousse ou en liège. Les normes d’isolation acoustique dans les appartements exigent cette installation. Elle améliore également l’isolation thermique du logement. Les lames de parquet sont pourvues de rainures facilitant leur assemblage. Dans la plupart des cas, lors de la pose, de la colle est mise à l’intérieur des rainures pour bien fixer les lames entre elles. Plus faciles à poser, les parquets quick step sont équipés d’un système de clips. Les parquets clipsables, eux, ont l’avantage de ne pas nécessiter de colle.
La pose flottante offre divers avantages : vous n’avez besoin d’aucune compétence particulière pour réussir l’opération, sauf peut-être pour les découpes. Cette technique convient également très bien pour la mise en place de parquets contrecollés ou de sols stratifiés. Elle est souvent privilégiée en rénovation, car les lames et la sous-couche peuvent être posées directement sur un carrelage, une moquette ou un parquet stratifié. Enfin c’est la technique la moins chère.
Cette technique consiste à coller les lames directement sur un contreplaqué, une dalle de béton ou une chape de ciment. Comme pour la pose flottante, vous avez la possibilité d’installer une sous-couche en liège entre les lames et le support afin d’optimiser l’isolation acoustique de la pièce. Vous pouvez adopter cette technique pour la mise en place d’un parquet massifou d’un contrecollé. La pose collée est conseillée si vous souhaitez mettre en place un plancher chauffant.
Certaines conditions doivent être respectées pour réussir la pose. Ainsi, le support doit être parfaitement lisse et propre. Si des défauts apparaissent, un ragréage s’impose pour les corriger. Si vous voulez installer vos parquets sur une chape de ciment, cette dernière doit présenter un taux d’humidité inférieur à 1,5%.
La pose clouée est la technique traditionnellement utilisée pour la mise en place du parquet. Elle consiste à clouer les lames sur des lambourdes, elles-mêmes clouées à des solives ou fixées sur une dalle de béton. La pose clouée a l’avantage de laisser un espace libre sous le plancher pour les isolants. Elle est aussi durable et souvent utilisée pour la mise en place d’un parquet en bois massif.
Elle possède pourtant des inconvénients, notamment le grincement si la pose n’a pas été réalisée correctement. La mise en place de tasseaux suppose de surélever le plancher d’au moins 5 cm, ce qui poserait un sérieux problème au niveau des portes. De ce fait, cette technique convient plutôt à une construction neuve qu’à une rénovation.
Aussi appelée pose à l’anglaise, ce motif est le plus courant et le seul possible si vous décidez d’adopter la pose flottante. Les lames sont placées parallèlement à un mur.
Vous pouvez opter pour la pose à coupe de pierres reconnaissable à l’alignement des joints : toutes les frises ont la même longueur et sont alternées.
En revanche, pour la pose à coupe perdue, les frises n’ont pas la même longueur et les joints sont décalés.
Deux motifs peuvent être obtenus avec la pose des lames en chevron :
-La pose à bâtons rompus qui se fait avec des lames rectangulaires de mêmes dimensions posées perpendiculairement.
-Le point de Hongrie, un autre motif qui s’obtient avec des lames de même longueur posées en chevron. Leurs bouts sont coupés suivant un angle de 45° pour qu’elles forment un angle droit une fois assemblés.
Comme son nom l’indique, ce motif reprend celui d’une échelle : il faut noter que les lames de parquet du montant sont de largeur supérieure à celui des barreaux.
Aussi étonnant que cela puisse vous paraître, poser du parquet dans une salle de bain est possible. Le plus difficile est de choisir parmi les parquets pour pièces humides disponibles dans le commerce car les parquets massifs en bois exotiques comme le teck, le bambou ou le wengé sont les plus demandés. Pour l’installation, il faut fixer les lames de votre parquet en teck directement sur le support avec de la colle polyuréthane supportant l’humidité. Des joints semblables à ceux des ponts de bateau sont également nécessaires pour une étanchéité parfaite. Pour un parquet clair, pensez à huiler régulièrement les lames.
Pour votre salon ou votre chambre à coucher, le choix du parquet ne dépend que de vos goûts personnels. Vous pouvez opter pour un parquet en chêne massif ou d’autres essences de bois ainsi que les parquets flottants et stratifiés qui habillent différemment une pièce. Tous les sens de pose sont possibles, on préconise toutefois de placer les lames dans le sens de la lumière.
Vous avez la possibilité de recouvrir vos escaliers avec du parquet. Compte tenu de l’importante fréquence des passages, préférez un parquet en bois massif et les contrecollés qui sont les plus adaptés et pourront être rénovés.
Si vous comptez acheter vous-même les lames de parquet, vous devrez prendre en compte le prix au m² de chaque type de revêtement. Si vous souhaitez du parquet massif, sachez que le prix varie selon l’essence de bois choisie et la largeur de la lame (elle varie de 10 à 24 mm).
Les essences indigènes (appelées aussi « classique ») proviennent d’arbres de forêts françaises ou européennes tels que le noyer ou le chêne (de 30 à 90€), bois le plus utilisé pour les parquets et dont il existe différents niveau de gamme :
- Chêne premier (PR) : la meilleure qualité car il ne peut y avoir que trois anomalies par mètre linéaire
- Chêne rustique (RU) : toutes les anomalies sont admises, du moment qu’elles ne compromettent pas la solidité ni la durabilité du parquet.
- Chêne nature (NA) : on trouve des nœuds mais sains et adhérents.
- Chêne standard (ST) : utilisé pour les parquets à coller, c’est un mélange des trois cités ci-dessus
- Chêne industriel (IN) : ces lames admettent toutes les anomalies, sans critère esthétique, mais sont très résistantes et adaptées à un usage industriel.
Le hêtre, de 40€ à 90€ le m², présente un grain fin. Il ne convient pas pour les pièces humides, mais tolère tous les trafics.
Les essences exotiques, provenant de forêts humides d’Amérique du sud ou d’Asie sont plus chères.
Le prix du parquet contrecollé se situe entre 40 et 90 le m². Ce prix pratiqué est très proche de celui du massif et du flottant.
Enfin le moins cher est le parquet stratifié puisque la fourchette s’étend entre 8 et 40 € le m².
D’autres accessoires sont à prendre en compte si vous décidez de réaliser vous-même la pose de votre parquet.
Voici quelques exemples de devis installer un parquet de milieu de gamme en pose à l'anglaise ou à coupe pierre :
Prestation |
Prix de fourniture TTC par m² |
Prix HT au m² |
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Travaux de préparation |
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20 € |
Fourniture et pose de parquet stratifié flottant |
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20 € |
40 € |
Fourniture et pose collé au sol de parquet massif |
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80 € |
130 € |
Fourniture et pose sur lambourdes de parquet massif |
80 € |
150 € |
« Le parquet flottant clipsé peut être posé soi-même mais il faut de la patience ! Car les vendeurs de donnent pas d’informations avec le produit. Par contre il est garanti 10 ans. Je conseille vraiment le parquet en bois : le chêne, l’épicea, le merisier sont assez souvent utilisés selon la région où vous habitez. Il existe toute une gamme de prix pour le chêne. Le bois est une matière « douce à vivre » : son odeur est agréable, c’est moins dangereux que le carrelage pour les enfants et ça agrandit la pièce !»
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