Type de disjoncteur |
Prix en fourniture seule |
disjoncteur général |
entre 60 et 130 € |
disjoncteur différentiel |
entre 20 et 200 € |
disjoncteur divisionnaire |
entre 10 et 70 € |
Main d’oeuvre |
Prix |
tarif horaire électricien |
entre 30 et 50 € |
frais de déplacement |
environ 40 € |
pose d’un disjoncteur général ou différentiel |
entre 10 et 20 € pièce |
pose d’un disjoncteur divisionnaire |
entre 5 et 50 € pièce |
dépose d’un ancien disjoncteur |
environ 20 € |
Dans un premier temps, il faut savoir que le disjoncteur est un module se situant au sein du tableau électrique.
Un disjoncteur est défini comme un mécanisme de protection électrique. Cela signifie qu’il a pour vocation de protéger l’installation, les appareils et bien entendu les occupants du logement contre les éventuelles déperditions dans le système électrique.
Pour assurer cette protection, le dispositif disjoncte, d’où sa dénomination, afin de couper l’arrivée d’électricité dans l’ensemble du réseau de l’habitation.
Il assure donc une protection contre les courts-circuits, mais aussi contre les surcharges pouvant faire défaillir votre système électrique.
Ces défaillances peuvent mener à des dégâts électriques minimes, comme la perte d’un appareil électrique qui a grillé, mais aussi à des dégradations d’ampleur considérable, tel un incendie électrique.
Ce type d’élément permettant la mise en sécurité se voit obligatoire dans les constructions neuves et les réfections importantes, c’est-à-dire lorsqu’il y a modification du compteur électrique. En ce qui concerne les anciennes installations, il est grandement recommandé d’installer des disjoncteurs à la condition que l’installation électrique soit connectée à la terre.
Une mise à la terre électrique est un moyen permettant de lutter contre les risques d’électrocution.
Les fuites de courant seront détectées par le différentiel qui acheminera ce courant électrique défaillant vers le sol et non vers les prises.
Il faut savoir que dans toutes les installations électriques, chaque appareil doit être rattaché à un disjoncteur afin de détecter toute anomalie et notamment les courts-circuits.
Dans une situation ordinaire, le courant traverse le disjoncteur et continu sa course. A contrario, dès qu’une défaillance est repérée, le disjoncteur se coupe et se met donc en position “off” ou “0”.
Une fois que la déperdition électrique est identifiée et éliminée, il est possible de réarmer le dispositif en plaçant la manette sur “on” ou “1” selon le modèle.
Au sein du tableau électrique, il existe principalement 3 grandes familles de disjoncteurs ne possédant pas les mêmes fonctions ni les mêmes ampérages. Voici donc à quoi correspondent ces équipements électriques :
Il est aussi connu sous le nom de disjoncteur de branchement ou AGCP : si un problème électrique est détecté sur votre installation, le disjoncteur général permet de mettre hors tension l’ensemble du domicile. Il s’agit d’un dispositif dit “d’arrêt d’urgence”.
Il est le lien entre le fournisseur d’électricité et l’habitation. Il doit être implanté au sein du logement, sur le tableau électrique.
Il est nécessaire de souscrire à une puissance électrique correspondant à vos besoins et utilisations car si la puissance n’est pas assez importante et que de nombreux appareils électriques fonctionnent de manière simultanée, il se peut que le disjoncteur coupe l’alimentation générale.
Le disjoncteur général seul ne suffit pas à garantir l’entière sécurisation de l’installation. Pour cela, des systèmes complémentaires doivent également être ajoutés au tableau.
Ce disjoncteur est un dispositif calculant l’intensité allant à l’appareil et l’intensité se trouvant sur le chemin retour. Il mesure ainsi la différence d’énergie sur laquelle il s’appuie pour déterminer la présence ou non de danger.
Il est l’organe de sécurité d’un rang entier de disjoncteurs divisionnaires. La capacité de ce dernier doit coïncider à celle de la rangée complète de divisionnaires.
Il est dit que ce disjoncteur différentiel est à haute sensibilité. Pour une habitation, cette dernière doit être d’au minimum 30 mA. La sensibilité représente la limite à laquelle il se déclenche en cas de repérage d’une anomalie.
Le dispositif différentiel sert quant à lui à protéger les utilisateurs et non le matériel. Il est possible d’opter pour :
Disjoncteur différentiel |
Interrupteur différentiel |
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Il existe différents modèles correspondant à diverses utilisations :
Modèles de différentiel |
Description |
type A |
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type AC |
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type Hi ou Hpi |
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Il est préconisé de séparer les circuits destinés aux prises électriques de ceux destinés à l’éclairage par 2 différentiels différents.
Ce type d’équipement permet de sécuriser chaque circuit électrique indépendamment les uns des autres. En cas d’anomalie détectée sur un circuit, il saura identifier lequel et coupera l’arrivée d’électricité de ce circuit sans mettre hors tension l’intégralité du logement.
Ce procédé permet de pouvoir identifier quel appareil est en cause afin d’y remédier.
Il est disposé juste avant les appareils électriques, les prises ou les luminaires. Il a pour vocation de protéger les appareils victimes de surintensité.
Ce sont les composants les moins épais et présents plus grande en quantité sur le tableau électrique.
Des étapes d’installation ainsi que des places attitrées au sein du tableau électrique doivent être respectées selon les différents organes de sécurité du compteur.
Sur votre tableau de distribution électrique, il est important que le disjoncteur ou l’interrupteur différentiel soit mis en place en première position d’une rangée de disjoncteurs divisionnaires du fait qu’il assure la sécurité d’un groupement de circuits.
Le branchement entre le compteur et les différentiels se fait grâce à des peignes verticaux ou bien à l’aide d’un bornier. Ce choix s’effectue en fonction de l’aptitude du disjoncteur à recevoir ou non des peignes verticaux.
Les différentiels sont raccordés et alimentés en parallèle.
Le branchement entre le différentiel et les disjoncteurs divisionnaires d’un même rang se fait via des peignes horizontaux cette fois-ci.
Suite à cela, il est nécessaire d’effectuer la liaison à l’arrivée générale du compteur électrique, cela correspond donc à relier le disjoncteur au peigne vertical/borniers.
Il est possible de détecter les défaillances pouvant avoir lieu au sein de l’installation du système électrique. Pour ce faire, différentes méthodes sont envisageables :
Détection magnétique |
Détection thermique |
Détection électronique |
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L’association de ces 2 types de détection amène à un disjoncteur dit magnéto-thermique, appelé plus couramment disjoncteur. |
Les attributs techniques peuvent s’avérer indispensables pour déterminer à quel type de disjoncteur nous avons à faire.
Pour ce faire, il faut se pencher sur les critères suivants :
En fonction de son usage, il est possible que le disjoncteur possède une ou plusieurs bornes. On prendra soin de différencier les disjoncteurs selon leur nombre de pôles :
Sur chaque disjoncteur, sont présents un certain nombre de renseignements permettant de définir l’équipement.
|
Informations présentes |
Descriptif |
face recto |
gamme |
c’est un ensemble de produits ayant la même fonction mais pas les mêmes caractéristiques |
calibre, mesuré en ampères (A) |
intensité maximale que peut supporter le disjoncteur |
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pouvoir de coupure |
aptitude de l’élément à protéger l’installation, c’est-à-dire à stopper le courant issu d’un court-circuit en supportant une intensité maximale de courant |
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classe de limitation |
le disjoncteur laisse traverser uniquement le courant dont l’intensité est inférieure à celle d’un éventuel court-circuit classe 1 : disjoncteur peu sélectif classe 2 : disjoncteur moyennement sélectif classe 3 : disjoncteur très sélectif |
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référence |
permet l’identification du produit |
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face verso |
tension nominale |
il s’agit de la capacité limite que le disjoncteur est capable d’assumer. Si ce seuil est atteint, alors il est possible que le disjoncteur s’enclenche. |
agrément |
normes que le produit respecte |
|
schéma |
permet de distinguer à quel type de disjoncteur on a à faire |
Le choix du calibre pour un disjoncteur différentiel s’effectue selon le type de circuit qu’il approvisionne.
Calibre (en ampère A) |
Type de circuit |
Puissance maximum (en watts W) |
10 ou 16 |
éclairage |
|
16 ou 20 |
prise électrique |
|
20 |
circuit spécifique |
4.600 |
32 |
7.360 |
|
40 |
9.200 |
En termes de tarifs, il existe un certain nombre de facteurs pouvant impacter le prix :
Généralement, les coûts pour l’achat de disjoncteurs sont les suivants :
Type de disjoncteur |
Prix en fourniture seule |
disjoncteur général |
entre 60 et 130 € |
disjoncteur différentiel |
entre 20 et 200 € |
disjoncteur divisionnaire |
entre 10 et 70 € |
Concernant la main d’oeuvre, il faut savoir qu’un électricien dispose en moyenne d’un tarif horaire compris entre 30 et 50 €.
Cela s’accompagne en majeure partie du temps, de frais de déplacement pouvant aller jusqu’à 40 €.
A titre indicatif, le prix de pose d’un interrupteur différentiel ou général est compris entre 10 et 20 € pièce tandis que pour un disjoncteur divisionnaire, les tarifs oscillent entre 5 et 50 € pièce.
Si le disjoncteur vient en remplacement d’un modèle déjà existant, il faudra ajouter le prix de dépose de l’ancien équipement s’élevant à environ 20 €.
Les disjoncteurs, éléments incontournables en termes de protection des installations électriques, sont régis par la norme NF C 15-100. Voici les obligations de cette dernière selon le type de circuit que le disjoncteur a pour vocation de sécuriser :
Type de circuit |
Calibre (A) |
Spécificités |
|
circuit éclairage |
16 |
|
|
circuit prises de courant |
16 |
8 prises par circuit |
|
20 |
12 prises par circuit |
||
circuit spécifique |
volets roulants |
16 |
1 circuit consacré spécifiquement aux volets roulants |
chauffage |
20 |
1 circuit par section de 4.500 W |
|
machine à laver, four, congélateur... |
1 circuit par type d’équipement |
||
plaques de cuisson |
32 |
1 circuit spécifique |
De plus, la NF C 15-100 instaure désormais, l’interdiction d’utiliser des fusibles disposant également de la dénomination de coupe-circuit.
Les disjoncteurs sont des dispositifs de sécurité électrique, tributaires des Directives Européennes. En ce sens, ils doivent porter le marquage CE afin de pouvoir circuler librement au sein de l’Union Européenne dans un premier temps mais aussi pour attester de leur conformité.
La marque NF se distingue quant à elle du marquage CE et a pour objectif de témoigner de la qualité du produit mais aussi de sa sécurité.
Avoir recours à un électricien vous permettra d’être guidé dans vos travaux. De plus, la pose par un professionnel permettra une installation dans les règles de l’art tout en tenant compte et en respectant les normes électriques.
Concernant l’application de la TVA, cette dernière est au taux de 20 % si les travaux d’électricité ont lieu dans une habitation neuve alors qu’elle sera réduite à 10 % si le domicile a été construit depuis plus de 2 années.
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