Retrouvez, dans le récapitulatif ci-dessous, l’ensemble des prix d’un chauffe eau solaire :
Postes |
Prix |
fourniture pour un chauffe-eau solaire monobloc |
1 000 à 1 500 € |
fourniture pour un chauffe-eau solaire thermosiphon |
950 à 2 000 € |
fourniture pour un chauffe-eau solaire à circulation forcée |
2 500 à 5 000 € |
fourniture pour un chauffe-eau solaire autovidangeable |
4 000 à 5 000 € |
pose d’un chauffe-eau solaire |
300 à 600 € |
entretien d’un chauffe-eau solaire |
100 à 250 € |
Comme son nom l’indique, le chauffe-eau solaire a pour vocation de vous fournir en eau chaude sanitaire (ECS) en s’appuyant sur l’énergie solaire. Ce type de fonctionnement permet de réduire la facture énergétique en lien avec cette production. Par ailleurs, ce type de dispositif est à même d’alimenter le logement à hauteur d’au moins 50 % de ses besoins.
L’installation est systématiquement dotée à la fois d’un ballon de stockage de l’eau chaude et de panneaux solaires. Lors, le rôle de ces panneaux solaires est de capter le rayonnement solaire afin de le transformer en énergie capable de réchauffer l’eau. Cette énergie est transmise à l’eau par le biais de fluide dit “caloporteur”. Les capteurs utilisés pourront être :
La plupart du temps, il faut savoir que cette installation est assortie d’une solution d’appoint en mesure de prendre le relais lorsque le rayonnement solaire ne suffit pas à satisfaire à la demande du logement, ce qui peut notamment se produire lors de journées ne bénéficiant que d’un très faible ensoleillement.
Dans le cadre de son fonctionnement, l’idéal est d’orienter les panneaux au sud. Toutefois, une orientation sud-est ou sud-ouest est également correcte. Bien entendu, plus l’ensoleillement sera conséquent et moins le recours à une solution d’appoint se fera ressentir.
Les panneaux solaires peuvent être implantés, selon la configuration des lieux et les orientations possibles, sur les toitures bien sûr, mais également au sol, dans le jardin.
Plus concrètement, il sera impératif de prévoir une zone parfaitement dégagée, c’est-à-dire exempte de tout obstacle (bâtiments, ombrages, etc.) empêchant les rayons du soleil de venir sur les capteurs. Pour un bon fonctionnement, l’inclinaison des panneaux sera approximativement de 45 degrés.
Lorsque la pose est effectuée sur un toit, il faut compter autour de 3 à 5 m² de surface en moyenne. Dans les régions méditerranéennes, cette surface pourra être dans la fourchette basse puisque l’ensoleillement est plus efficace.
Une fois les panneaux installés, il suffit de les relier au ballon de stockage. Ce type de dispositif peut être installé en quelques jours seulement.
Avant de procéder à la mise en oeuvre de votre projet, dans le cas de panneaux installés sur la toiture, il faudra commencer par déposer une déclaration de travaux auprès de la mairie de votre commune s’il s’agit d’une amélioration de l’existant. Dans le cas d’une nouvelle construction, cette notion sera englobée dans le permis de construire.
Si, dans la plupart des communes, ce type de demande est facilement validée, il est des cas où l’installation est impossible de par la proximité d’un monument historique ou d’une zone protégée. Lors, c’est auprès de l’architecte des Bâtiments de France, s’il ne dépose pas d’avis de non-conformité, qu’il faudra faire une demande. Quoi qu’il en soit, la mairie reste le décisionnaire final pour valider ou non le projet.
A l’heure du choix de la solution de chauffe-eau solaire la plus adaptée, un certain nombre de critères vont pouvoir être pris en compte. Un professionnel rompu à ce type de travaux dans votre secteur sera alors parfaitement au fait des possibilités et des meilleures options pour votre logement.
Afin de vous faire une première idée, voici les principaux critères qui sont étudiés dans ce cas :
Critères |
Notions à prendre en compte |
région |
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nombre d’utilisateurs |
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installation en place |
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En hiver, ou lors de journée trop peu ensoleillée notamment, mais aussi en cas de demande plus conséquente que d’ordinaire, le chauffe-eau solaire n’est donc pas à même de couvrir la totalité des besoins du logement. Dans ce cas, un système d’appoint doit prendre le relais et maintenir le confort attendu en la matière.
Parmi les solutions envisageables, il est alors possible de prévoir un dispositif utilisant le gaz ou l’électricité par exemple. En cas d’installation lors d’une rénovation, différentes options existent avec les équipements déjà en place :
En termes de chauffe-eau solaire, la solution la plus simple est celle du monobloc. Concrètement, il s’agit d’un système composé d’un ballon et de panneaux solaires installés sur le même châssis. Les deux, comme son nom l’indique, ne forment qu’un seul et même bloc. Dans la majeure partie des cas, le ballon est alors placé sur le haut du système.
Sur le plan technique, le monobloc intègre une circulation de l’eau au sein même des panneaux solaires. Cette circulation permet de réchauffer l’eau. Une fois chaude, l’eau devient moins dense et monte automatiquement vers le ballon de stockage. A contrario, lorsqu’elle refroidit, elle reprend en densité et retourne vers le panneau.
Dans sa version dite “thermosiphon”, le chauffe-eau solaire est tout aussi simple d’utilisation que le monobloc. Par contre, il faudra prévoir un peu plus de contrainte au moment de sa mise en oeuvre puisque son installation est quelque peu plus complexe. En effet, dans ce cas, le ballon et les capteurs solaires ne sont pas directement reliés et requièrent donc un réseau de canalisations permettant la circulation de l’eau entre les deux éléments.
Le principe de thermosiphon consiste en la circulation de l’eau (le fluide caloporteur) au sein de ce circuit grâce à la température de cette dernière. L’eau froide, plus lourde que l’eau chaude, descend vers le ballon en passant par les capteurs solaires. Ce cycle permet de maintenir l’eau contenue dans le ballon à une température intéressante.
Avec ce principe, le ballon est installé à l’abri et non en toiture, ce qui lui évite l’exposition à la fraîcheur de la nuit ou des journées d’hiver. Toutefois, il sera nécessaire, pour un bon fonctionnement, que le ballon soit installé sur un point plus élevé que les panneaux solaires. A défaut, la thermo-circulation ne pourra pas se faire.
Cette autre variante est basée sur le principe du thermosiphon à la différence près que le ballon n’est pas nécessairement implanté en position haute par rapport aux capteurs solaires. En effet, la circulation forcée tient du fait qu’un circulateur (une pompe) entraîne le mouvement du fluide caloporteur dans le circuit. Ce circulateur est relié à une sonde qui lui permet de se déclencher lorsqu’il est nécessaire de créer cette circulation.
Dernière option, celle du chauffe-eau solaire autovidangeable. Le principe est alors d’effectuer une vidange automatique des panneaux solaires dès lors que la circulation n’est plus active, à savoir lorsque le rayonnement solaire n’est plus assez intense. Il est ici question du “drain back”.
Un tel système permet d’éviter que le gel ne s’installe dans les panneaux et les abîme. Ils se remettent en action dès que le soleil reparaît et permet la circulation du fluide. Pour ce système, il faudra que le ballon soit installé plus bas que les panneaux.
Le principe du chauffe-eau solaire présente un grand nombre d’avantages à ne pas négliger. Toutefois, les quelques inconvénients existants sont également à prendre en compte en amont du projet afin de ne pas avoir de mauvaise surprise.
Solution |
Avantages |
Inconvénients |
tous systèmes confondus |
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cas particulier du monobloc |
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cas particulier du thermosiphon |
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L’installation d’un chauffe-eau solaire s’avère plus ou moins délicate selon le type de système sélectionné. Il est à noter que cette catégorie de travaux devra de préférence être confiée à un professionnel à moins que vous ne disposiez du savoir-faire et que vous soyez rompu à la manipulation des fluides, gaz et autres éléments de plomberie qui sont nécessaires pour assurer un bon fonctionnement et la pérennité de l’installation.
De plus, la pose et la mise en route d’un chauffe-eau solaire requièrent de parfaitement respecter les règles de sécurité et de pouvoir travailler en hauteur.
Si l’entretien de votre installation n’est pas rendu obligatoire par la législation, il reste cependant plus que conseillé de manière à garantir une bonne durée de vie ainsi qu’un fonctionnement optimal tout au long de son cycle de vie.
Dans ce cas, un spécialiste dans ce domaine pourra procéder à différents contrôles à l’occasion de sa visite. Les points de vérifications sont généralement les suivants :
Comme précisé en amont, la mise en place d’un chauffe-eau solaire peut ouvrir droit à certaines aides financières non négligeables. Sous réserve de faire appel à un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), voici quelques pistes que vous pouvez explorer afin de réduire le coût de votre investissement de départ :
Passer par un professionnel va vous permettre d’avoir une étude de faisabilité avant de vous lancer dans votre projet.
Par ailleurs, n’hésitez pas à effectuer plusieurs demandes de devis afin de pouvoir comparer les prestations qui vous sont proposées et leurs tarifs.
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